Au Canada, Paul Sneijder est le seul survivant d’un accident rarissime d’ascenseur. Tous les autres passagers sont morts dans l’accident, y compris sa fille Marie, née d’un premier mariage, qui était venue de France lui rendre visite.
Paul reste hanté par les images qui subsistent et garde précieusement les cendres de sa fille. Il devient obsédé par les ascenseurs, leur conception, leur construction, leurs normes.
En réponse à sa deuxième épouse et à ses fils jumeaux insistant sur le fait qu’il doit reprendre une vie normale, il postule, contre toute attente, pour un job de promeneur de chiens…
Le thème est assez inhabituel mais on s’intéresse à ce curieux personnage, obstiné et angoissé, et on s’attendrit sur ses relations touchantes avec les chiens.
Beaucoup de mélancolie et de nostalgie qui n’éclipsent en rien l’humour de ce roman.